mais c qui cet enfant gaté

certains me décrivent comme "branleur", d'autres comme "sensible derrière la carapace". En tous cas, ici, s'exprimera un petit bout de moi: celui des souffrances, des fantasmes et des envies

jeudi 25 février 2010

avertissement

Ami(e)s lectrices et lecteurs, ce blog va s'arreter qqs temps...
Quelques billets de souvenirs, de fantasmes et de réflexions, écrits qqs jours avant le départ de Simon,  sont prêts et attendent sagement que le moment vienne pour sortir de leur boite.
Mais les publier, là, me semblerait incongru et à des millions d'années lumières de mes sentiments.
Ils sortiront donc, sans doute, d'ici qqs semaines, car si Simon a choisi la mort, nous nous avons choisi la vie...
Mais pour l'instant, je vais me taire, vous lire, sans doute et puis je reviendrai...
A vous je dis "à bientôt"

mercredi 24 février 2010

Allez, ce coup-ci, Simon,c'est la dernière...

...si tu as décidé de partir c'est pas pour te faire em... par ton grand cousin!

D'abord je voudrais te dire que hier matin, dans le petit cimetière méridional, à côté des cyprès nous y étions tous. Et même s'il pleuvait au temple, au cimetière, il faisait grand beau. C'est parce qu'il y avait beaucoup de fleurs et comme te l'a rappelé une dernière fois ta maman, ces fleurs que tu aimais tant et que ta Mamé t'avait appris à aimer, elles avaient besoin de soleil. Alors avant que tu rejoignes Mamé, en bas, dans la boite, dans ce maudit trou, il a fait beau. Oh ne t'en fais pas, ça nous a pas empêché de pleurer, oh ça non! C'est juste Mamé qui t'accueillait, toi et tes fleurs. Mais je m'égare... Oui je voulais juste te dire qu'on y était tous! Bien sûr, la famille, les amis de tes parents, la famille de B. aussi. Mais ça, je le sais, tu t'en fous! Mais c'était bien, quand même, pour ta maman, pour ton papa, pour B. aussi, pour nous aussi, d'être nombreux. Mais ceux dont je voulais te parler, c ceux de St M. Oh, nous ne nous étions pas revus depuis plus de 10 ans peut être 15 pour certains. Mais hier, personne ne manquait à l'appel: mon frère, ma sœur, ton frère, N. (et sa maman) et même le grand G., celui qui parlait pointu comme on disait alors, celui dont on se moquait sans cesse mais qui était si gentil, si doux, était venu. Il ne manquait que toi , car , je ne peux pas m'y faire, même si ton nom était écrit sur cette plaque, sur cette caisse en bois que nous avons mise en terre, toi tu étais ailleurs, dans nos cœurs, dans nos larmes, dans nos souvenirs, dans les photos de toi chez ta mère, mais dans cette caisse en bois, sûrement pas!
Nous n'avons pas parlé beaucoup car chaque mot était un arrachement. nous avons pleuré, beaucoup. Et sans un mot, les yeux ont dit, les cabanes, les disputes, les vacances à Praz, la plage aussi, le quotidien, des millions de souvenirs qui sont revenus. Alors, avec toi, c'est notre jeunesse que nous avons perdu et pleuré hier matin, Simon.
Et puis, comme on était au Temple, j'ai écouté le pasteur. Tu sais , moi, la religion, c'est pas trop mon truc; j'ai plutôt tendance à vouloir les bouffer les curés ou leurs acolytes. Mais puisque j'étais là, dans cette salle où je n'avais pas mis les pieds depuis 20 ans et parce que, grosso merdo, les pasteurs de par chez nous depuis que je suis né, parmi les adorateurs de Dieu ou d'Allah, c sans doute les plus ouverts et tolérants, je l'ai bien écouté ce pasteur.
Et dans ce qu'il disait, il y a un truc qui m'a frappé! Je crois qu'il l'a pas fait exprès mais j'avais l'impression qu'il disait un truc qu'il aurait fallu qu'on t'explique, qu'on te dise depuis que tu étais ado. Ce qu'il disait c'est que l'Amour de Dieu, Jésus Christ le partage, le répand, le donne à toutes ses ouailles..Et plus il en donne et plus il en a à donner. Alors Bien sûr, enlève Dieu, JC et toutes ces sornettes...mais ce qui compte là dedans, c'est de dire qu'en aimant l'un, ça n'empêche pas d'aimer l'autre, que qd on donne de l'amour on n'a pas besoin d'en enlever à qqn d'autre. En physique on dirait que c pas une quantité limitée! Que qd ton père aimait ton frère, cela ne l'empêchait pas de t'aimer toi, autrement, avec d'autres mots et d'autres gestes. Que qd ton oncle t'a dit qu'il se refusait à être et ne serait jamais ton père, ça voulait pas dire qu'il ne t'aimait pas, que qd ta mère a aimé un nouvel homme, ça ne voulait pas dire que tu allais y perdre ou que son amour pour toi allait changer, que qd ils partaient en WE tous les deux, ils allaient t'oublier et ne plus t'aimer et qd B. a voulu te présenter cet automne sa fille retrouvée, ça ne voulait pas dire non plus que ça allait t'enlever quoi que ce soit de son estime et de son amour...
Car, vois tu, Simon, l'Amour, ça ne se soustrait pas, ça s'additionne, ça s'ajoute. Car donner appelle le don, aimer appelle l'Amour (ne t inquiète pas, je ne deviens pas mystique).

Je vais m'arrêter là, Simon. Ce que je viens d'écrire, c'est trop tard maintenant. Nous n'avons pas réussi, non pas à t'aimer, mais à te rassurer sur notre amour, à te montrer comment le recevoir, l'apprivoiser et le donner en retour. Et t'apprendre qu'aimer qqn ne veut pas dire exclure un autre. Peut être aurait on dû te lire la parabole du fils prodigue plus souvent (je l'adore moi celle là)

Simon, ce coup ci, je t'embrasse pour de bon, une dernière fois...

Adessias, Simonetti

mardi 23 février 2010

Enterrement

Dans ce petit cimetière méridional, à coté du cyprès, nous y étions venus deux fois ensemble, Simon, enterrer nos deux grands parents. Nous avions pleuré, bien sûr, parce que perdre ses grands parents, qd ceux ci vous ont pour partie élevés, ce n'est pas rien. Et puis le décès de Papé, le premier, il y a 15 ans, avait été le signal du début de bien des choses compliquées pour toi et tes très proches. Il faisait beau pourtant en ce mois d'Octobre 1995. C'était dans l'ordre des choses...
6 ans plus tard, tout était devenu compliqué pour toi, ta maman, ton frère, ton papa mais qd Mamé est décédée et que nous l'avons accompagnée dans ce caveau où depuis des générations la tribu est enterrée, tu étais là, bien sûr, car Mamé c'était le sein de la famille, l'amour de la famille, l'émotion de la tribu. Tu étais resté dans un coin du cimetière. Mais tu étais là, sous le soleil. Et au moment des condoléances, tu étais avec nous, les 5 petits enfants...
Je ne suis jamais retourné au cimetière depuis 8 ans mais je sais par ta maman que tu l'accompagnais qd elle avait besoin de se recueillir sur la tombe de son père et de sa mère...
Mais je voudrais te raconter une histoire, avant qu'on referme ce caveau dans lequel il n'était pas prévu que tu viennes si tôt: le soir de l'enterrement de Mamé, une fois que tout le monde a été rentré chez soi, nous nous sommes retrouvés les 5 R. à table. Et avant de commencer le repas, alors qu'un silence s'installait, j'ai regardé mon père et j 'ai eu une pensée horrible. Il m'a regardé au même moment et a lu dans mes yeux (ou a pensé la même chose): "Et oui, maintenant, c à mon tour", m a t il dit, en souriant. J'ai nié, bien sûr, avoir eu cette pensée...et pourtant ct bien ça que j'avais pensé.
Si je te raconte ça, Simon, c'est parce que qd nous allons t'enterrer, tout à l'heure, quand nous allons te dire au revoir une dernière fois, il ne va pas faire beau, le soleil ne sera pas là pour te rappeler, pour essayer de réchauffer nos cœurs. Non, Simon, il va pleuvoir! il va faire un temps de merde, et le soleil dégoulinera comme nous...Parce que lui aussi, il va protester, parce que, non, Simon, c'était pas ton tour, pas maintenant, pas encore!!!!!!!!!!!!!!!

lundi 22 février 2010

Tribu

Simon,

il a qqs jours, ici même, je t'ai dit que je ne voulais pas prendre ton geste comme une accusation. Et que maintenant nous allions juste essayer d'aider ceux qui sont toujours là, ceux qui, comme ta maman me l'a dit hier matin, "ont choisi la vie, si toi tu as choisi la mort".
Aujourd'hui, maintenant que j'ai rejoint la tribu, que j'ai retrouvé notre sol, notre terre, je voudrais te dire que tu nous manques. Oh, je ne vais pas faire preuve d'hypocrisie: au cours des 15 dernières années, nous n'avions sans doute pas échangé bcp plus de 20 phrases... La dernière conversation avait été intense, forte. Tu m'avais fait part à la fois de ton désir et de ton rejet de notre tribu, de notre famille. Ton drame depuis 20 ans... Toujours ce besoin que nous n'intégrions, que nous te prouvions notre amour et, en même temps, dès que nous te tendions les bras, tu avais l'impression que c'était faux, que ct du "chiqué", tu ne t'y sentais pas bien et tu blessais ceux qui étaient tes plus proches...
"On choisit pas sa famille" comme dit la chanson...
Des tribus, tu en avais intégrées d'autres. Toutes moins solides les unes que les autres... Alors c'est toujours vers celle là que tu revenais, vers celle de ta mère, vers cette tribu où les rôles ne te convenaient pas, où tu ne voyais pas quelle pouvait être ta place, où là aussi tu te sentais exclu.

Ce qui a fait que, ce jour de l'automne dernier, tu as eu le courage d'aller dans ce jardin perdu, dans ton jardin secret, pour t'accrocher définitivement à un arbre, je n'en sais rien. Et j'imagine que seul toi (et peut être ta maman) le sais. Mais la question que nous nous posons aujourd'hui n'est pas savoir ce que nous aurions pu faire pour que tu ne passes pas à l'acte mais bien "qu'aurais je pu faire pour qu'il ressente qu'il avait sa place
parmi nous, qu'aurais je pu faire pour qu'il arrive à construire sa propre tribu loin de la notre si celle ci ne lui convenait pas, pour que ses tribus d'adoption soient compatibles avec celle dont il est issu, quels éléments aurais je pu lui donner pour que vivre soit un bonheur et pour qu'il fasse le choix de la vie"?
Et, Simon, je n'ai toujours pas de réponse à ça!!!
Mais ce que je voudrais te dire aussi (même si là où tu es ceci n'a plus d'importance) c'est d'abord et encore que tu nous manques, que le monde sera encore un peu plus vide sans toi. Et qu'aujourd'hui, je nous trouve nuls de ne pas avoir su faire de la place pour des gens comme toi, simplement un peu différents... Je voudrais te dire aussi que  le monde a besoin de gens avec ta sensibilité, avec ta gentillesse, avec ton écoute... et que ton petit cousin R. m'a encore dit hier matin que, même s'il ne te voyait pas souvent, c'est avec toi qu'il aimait discuter...
Je voudrais enfin, encore, te parler de la tribu. Elle va mal. Elle ressemble plus à rien...Mais ça, tu le sais: depuis que Papé est mort, il y a 15 ans, tout part en brioche... Te dire aussi que quand mon père m'a annoncé que ton corps avait été retrouvé, je me suis senti bien loin et les 700 km qui me séparaient de St M. m'ont semblé une immensité. Il a fallu soudain que je rentre: ct plus qu'une envie: un besoin. Retrouver notre terre, notre tribu, rentrer à St M., vite. Et j'ai encore ressenti à la fois ton besoin d'y être accepté et sans doute aussi ta difficulté d'être dans la branche en train de tomber alors que justement tu aurais aimé pouvoir t'y accrocher avec la main à cette branche.
Et depuis que je suis là, je peux enfin pleurer, je peux enfin tomber la carapace, je peux enfin cauchemarder, je dors mal mais je suis là, je suis avec toi, je suis avec nous: parler et se taire ont un sens, prendre qqn dans ses bras a un sens, pleurer a un sens.
Alors, pour finir, je voudrais juste te dire que même si la tribu elle ressemble plus à ce qu'elle était, même si tu as eu parfois l'impression que tu n'y avais pas ta place ou que la tribu ne t'y laissait pas la place à laquelle tu avais droit, aujourd'hui, la tribu pleure, Simon, la tribu TE pleure....

jeudi 18 février 2010

Tu as donc décidé de partir

Ça faisait des mois que nous n'avions plus de nouvelles! Ça faisait des mois que nous te connaissions trop pour pouvoir imaginer que tu aies eu le courage et la force d'aller vivre ailleurs, autrement, loin de chez toi, loin des tiens que tu détestais tant et à qui tu reprochais bcp de choses, sans pour autant arriver à t'en arracher.
Ça faisait des mois que nous espérions, pour que ta maman puisse un jour vivre un peu à nouveau, ce moment où ton corps serait retrouvé. Et pourtant, secrètement, nous espérions un miracle...
Mais le miracle n'a pas eu lieu: la gendarmerie vient d'appeler ta maman: ils ont retrouvé ton corps, pendu!!!!!!!!!
Je ne vais pas te blâmer: si tu as fini par aller au bout de ce geste, dont nous avions fini par nous convaincre, même si le risque existait, qu'il était trop difficile pour toi et simplement un appel au secours, c'est que tu as estimé que ce n'était plus possible, que c'était trop dur, que voir ton neveu que tu adorais tant ne suffisait pas. Je ne vais rien te reprocher: je suis bien placé pour savoir qu'on ne vit pas pour les autres et que savoir que cela va achever sa mère ne suffit pas à donner le courage de vivre.
Les reproches, c'est, sans aucun doute, à nous mêmes, tes proches, que nous devons nous les adresser:  nous n'avons, c'est sûr, pas été là, au bon moment et de la bonne façon et je sais bien que depuis plus de 15 ans ta relation avec ta famille, avec nous, avec les autres en général était qqe chose de bien difficile pour toi
Mais, je ne vais pas non plus, Simon, tomber dans l'auto-flagellation. Tu as fait un choix. Je le respecte mais je ne le vivrai pas comme une accusation!

Nous allons simplement essayer d'être aussi proche que possible de ta maman, de ton papa (même si tu n'étais pas en super relation avec lui), de ton frère, de ceux qui restent et pour qui la route doit sembler bien sombre ce soir....

Parce que, pour eux, il faut que la vie continue!

mardi 16 février 2010

Liberté

Se lever et savoir qu'à 8h15, comme tous les jours, au café d'en bas, il y aura Françoise derrière le comptoir, Marcel et Gerard...
Se lever et savoir qu'à 8h45 au bureau je serai le premier et que je préparerai le café pour le reste de l'équipe
Se lever et savoir qu'à 9H05 au plus tard, ma chef sera là et que ce sera mon plus beau sourire de la journée
Savoir qu'à 18h15, allez, peut être 18h45, on ira boire une bière à l'Orée ou aux Ursulines
Savoir qu'entre 19h30 et 20h30,je serai chez moi, à préparer un des toujours 10 même plats
Savoir qu'après, ce sera FB et qqs blogs à suivre, aussi agréables et beaux soient il...
Savoir que samedi ce sera marché à 11H, Monsieur X à 13h15, pressing dans l'après midi et un canon avec l'autre beau et con dans la soirée
Savoir que dimanche c sport le matin puis Paula Jacques, la librairie francophone, les p'tits bateaux et puis le Masque..


Et vous appelez ça être libre?

vendredi 12 février 2010

rencontre rabelaisienne

Elle m'a donné rendez vous dans ce bar à coté de Montparnasse... Elle n'a pas voulu me dire si ce rendez vous avait lieu à son arrivée parisienne ou juste avant son départ... Même si elle m'attire et que nos échanges ont été de grande qualité, je la connais si peu...Quelques méls échangés, nos blogs respectifs parcourus...
Pourtant, dès que je rentre dans ce bar, bien que la seule photo qu'elle m'ait envoyée soit celle de son sexe excité, je la reconnais tout de suite à l'air coquin qui brille dans son regard.
Un signe de tête, elle m'a reconnu aussi. Je l'ausculte de pied en cap... Petite déception: j aperçois la trace d'un tanga à travers la jupe, contrairement à ce que je lui avais demandé... Tant pis.
Nous nous asseyons et commandons à boire. Nous nous regardons un peu en chien de faïence, intimidés. Elle engage malgré tout la conversation... Je ne sais pas où elle veut en venir, je ne sais pas si elle a du temps ou pas...
Elle m'a bien dit qu'elle réserverait une chambre au cas où mais..je ne vois rien venir... L'ai je déçue? A-t-elle changé d'avis? J'ai beau essayer d'être le plus sensuel possible, j'ai beau avoir essayé de me montrer sous mes plus beaux cotés, on n'est jamais sur de rien...Soudain, je la vois suçoter son doigt. Ses yeux s'illuminent et elle me propose "tu veux goûter?" Et comme je la regarde, héberlué, elle repasse sa main sous la table et la remonte en me tendant son doigt. Au moment où elle l'approche de ma figure, je comprends soudain. Du coup, je tends la langue, les lèvres et ma bouche me confirme ce que mon nez avait capté: oui elle est super excitée et oui son sexe a super bon goût!
Ce coup ci plus d'hésitation, je me lève, paye la note et l'entraîne! C'est à elle de me guider puisqu'elle seule connait l'hôtel mais elle a visiblement la même envie que moi. C'est elle qui me tire maintenant. Nous sommes à l'étage en moins de 30s. Et même si je lui avais promis que je lui ferai gouter mon sexe avant toute chose, je la pousse doucement sur le lit à peine rentrés dans la chambre. Ça a l'air de lui convenir car elle pose la tête sur l'oreiller et se cambre à mort alors que je retrousse sa jupe. Ces fesses sont superbes! Mais à l'instant, c un peu plus au creux qu'il faut que j'aille, j'écarte sauvagement la culotte (une tape sur la fessée en passe pour cette culotte que je en voulais pas voir) et plonge mon nez, ma langue... Dieu que c'est bon, quel gout, quel flux! je me régale. Aujourd'hui pas de caresse, pas de découverte en douceur, non, c'est d'exploration dont nous avons envie tous les deux...et plus ma langue râpe, plus ma langue pénètre et plus elle se cambre, s'écarte, s'ouvre... Un vrai bonheur.... En qqs minutes la voila qui soupire, crie, jouit....
Elle se retourne alors, m'attire à elle avec ces mots "ma gaterie à moi, maintenant"  et deboutonne avec empressement mon jean. Comme promis, je n'ai rien dessous et mon membre a-t-il à peine le temps de jaillir de sa cache qu'elle l'a engouffré. Elle ne m'a pas menti: le sexe oral, elle adore ça!!!! Et mon Dieu elle sait y faire. C'est divin. Mais là, non plus, on n'est pas dans la caresse aujourd'hui, mais bien dans la pompe, violente, énergique. C'est sublime...et pourtant, je sais que malgré son souhait, je ne pourrai pas lui donner le plaisir de jouir dans sa bouche...Trop besoin de confiance, de connaitre, d'habitude, pour ça! Je pourrais bien utiliser sa bouche comme un sexe pour me faire jouir et reprendre la main si j ose dire mais je ne veux pas de ça. C'est son sexe que j'ai gouté tout à l'heure  et que je vois toujours gonflé de désir, que je veux. Je la remets donc en levrette, enfile une capote et la pénètre, la pistonne devrais je dire.... Très vite, elle me rejoint dans ce mouvement fou...Je ne vais pas tenir longtemps et, alors que je sens que je vais jouir, puisqu'elle veut mon sexe et mon foutre, je me retire, enlève la capote et retourne dans sa bouche qui m'accueille visiblement avec joie... Juste à temps pour jouir....
"Mon Dieu que c'était bon! C'est ce qu'elle m'a dit avant de me mettre à la porte, pour ne pas louper son train qui devait la ramener en terra rabelaisienne...

jeudi 11 février 2010

Corps en liberté

La musique est forte ce soir, trop forte... C'est pourtant la musique que j'aime, celle de ma jeunesse: Mano Negra, Mano Solo, Noir Désir, qqs réminiscences de Pink Floyd et de Jim Morisson.. Qqs corps commencent à onduler autour de moi dans ce bar du XIIème qui fut longtemps brumeux, l'un des plus enfumés de Paris, le rendez vous des paumés et du mouvement Rock Alternatif du Faubourg. "La Liberté", tout un programme! Et il le porte si bien ce nom...
La musique est décidément si forte (et puis forcément nous n'avons plus grand chose à nous dire à force de boire des canons tous les jours ensemble) que la conversation avec mes potes s'étiole. Et alors que d'habitude, l'envie de m'éclipser me prend qd je vois les autres s'agiter, là, ce soir, c'est ma jeunesse  qui me rattrape par les pieds. Un picotement remonte des chevilles et j'ai envie de bouger mais non pas pour faire comme tout le monde... Non, là, ce soir, à cet instant précis, sur la musique lancinante des Doors, sous la harangue de Bertrand Cantat, c'est de m'abandonner dont j'ai envie... Lâcher prise, laisser tomber le masque, ne plus réfléchir, être seulement un corps qui réagit aux sons et au rythme, ne plus penser, se laisser guider, oublier ces femmes qu'on a aimées, ces dunes qui nous narguent, ces pays qui nous appellent, ces soi-disant responsabilités (et mon c... c du poulet?).
N'être plus qu'un corps qui ondule sensuellement (peut être, même pas sûr, mais on s'en fout) sur une musique lancinante dans un rade du faubourg St Antoine....

mardi 9 février 2010

Rencontre bédouine (suite)

(épisode précédent ) (résumé: dans le hall d'un palace de la péninsule arabique, une magnifique bédouine m'appelle à sa table alors que  mon client m'appelle à signer un gros contrat)

Je m'avance donc le plus naturellement et discrètement possible vers sa table et lui glisse ma carte de visite... Sans doute un peu dangereux mais ai-je vraiment le choix si je veux la revoir? Je m'en retourne alors rejoindre mes collègues qui sont déjà dans les salons avec les représentants des princes et ministres. Encore quelques minutes et voilà, ça y est le contrat est signé... Reste plus qu'à trouver un endroit où fêter dignement ça dans ce pays où le moins qu'on puisse dire est que l'alcool ne coule pas à flot. Soudain le téléphone sonne... Numéro local... Une voix claire et timide me chuchote alors qqs mots en anglais puis se bloque. j'enchaine avec les 3 mots d'arabe que je connais. Mon Dieu, ça ne va pas faire une conversation, ça! Mais ces 3 mots ont l'air de la rassurer et c est elle qui enchaîne maintenant en arabe... Je suis perdu ...mais réussis quand même à lui proposer un rendez vous demain 14h au même endroit que là où nous étions tout à l'heure...Mes collègues auront regagné Paris mais je dois rester encore qqs jours pour lancer véritablement le projet. Parfait. Ce séjour s'annonce sous les meilleurs auspices.
Le lendemain, évidemment, je suis là 20 min avant, aussi impatient que pour mon premier rendez vous amoureux: j ai revu ses yeux, son profil, son nez de bédouine toute la nuit et j'ai  du paraitre bien distant et étourdi ce matin à l'Ambassade de  France...
Quelques longues minutes d'attente mais alors que je commence à désespérer, la voici qui arrive...Mais, ô malheur, elle n'est pas seule. Mais suis je bête? Comment ai je pu imaginer qu'une fille puisse s'afficher ici seule avec un occidental? ???
Elle me sourit de ce regard noir qui me fait défaillir et vient s'asseoir à coté de moi (à qqe distance tout de même). La discussion s'engage, difficile... Finalement, je suis plutôt content que son amie soit là, car celle -ci parle anglais et que, vraiment, mon arabe ne permet pas une vraie discussion. Mais Soraya, puisque c comme ça qu'elle s'appelle, n'a pas besoin de mots : ses yeux parlent pour elle! Et je crois que je pourrais rester des heures à l'admirer de profil comme ça, malgré le voile sur les cheveux, malgré l'abaya qui cache toutes les formes...Mais je dois être discret: non seulement en la regardant comme ça, je la mets mal à l'aise mais en plus je la mets en danger. Déjà, qu'elle s'affiche avec un blanc! Alors si en plus, ce gars la drague ouvertement! D'ailleurs, le fait qu'elle ose s'afficher comme ça, m intrigue. Mais très vite, son amie (oublié son prénom, homme ingrat) m'explique que Soraya est effectivement issue d'une des familles régnantes et qu'à ce titre une suite est à sa disposition en permanence ici. Elle y vient de temps en temps, partageant le reste de son temps entre le camp familial dans le désert auquel elle adore rendre visite mais où séjourner est impossible, la marina de son père, au bord de la baie,  un vraie paradis mais où la dernière femme de son père (une fille de son age à elle!) lui rend la vie impossible et la villa que son père lui a offert en échange de la paix. Décidément, un autre monde... Elle m avoue qu'en dehors du camp bédouin, où elle va le WE avec toute la bourgeoise du coin , c'est ici dans sa suite, qu'elle reçoit ses amis... Une suite full time dans ce palace... Et comme je m'étonne "mais pourquoi cette suite puisque vous vivez ailleurs? " Mais pour recevoir, Darling!" J'ai soudain l'impression de n'être plus rien, écrasé, entre les mains de puissances que je ne maîtrise plus. Pourtant, elle a l'air si simple, si fine...et ce regard, ce regard.... Je suis encore plus pétrifié que d'habitude!
Et alors que la conversation s'enlise et que, déçu de ne toujours pas savoir draguer à mon age, je m'apprête à me lever et à les quitter, je sens soudain une main prendre la mienne sous al table. Ô My God!, quelle douceur! Quel plaisir! Son regard se plante dans le mien et m'intime l'ordre de me taire, de faire comme si de rien n'était. Je me tais donc (et comment aurais je pu faire autrement) et, alors que sa main emmène la mienne sous l'abaya à la découverte de tissus plus vaporeux les uns que les autres et que j'effleure enfin sa cuisse, je l'entends me dire dans un français, visiblement hésitant mais travaillé, appliqué, tout haut, au milieu de ce palace rempli de princes arabes barbus: "je veux apprendre l'amour à la française!". Je suis tétanisé! Une fois de plus, c'est elle qui me sort de cet impasse: elle se lève et ,ce coup ci très discrètement, me murmure, à nouveau dans ce français qui sent le "par cœur"  : "demain 15h30, suite 503" et s'en va, vaporeuse, à la fois fière et invisible, le regard à la fois vainqueur et pourtant baissé. Victoire discrète et modeste comme seule les femmes et encore plus les femmes arabes savent faire...
Quant à moi, le sang atteint à nouveau enfin mon cerveau et l'envie de l'embrasser m'assaille...Trop tard mon gars...et trop dangereux aussi! Faudra attendre demain maintenant!

samedi 6 février 2010

Le souffle de la Montagne Pelé

Depuis qqs temps,j'avais un peu de mal à réécrire à nouveau que ce soit sur mon blog, par mél ou au boulot pour les qqs docs que j'ai à rédiger. Bref, mon clavier m'insupporte! Quant à prendre des notes manuscrites, même a boulot ct une cata: jamais un stylo à portée ou alors il marche pas! Et qd je finis par noter qqs bribes, c est toujours sur un PQ que je perds aussitôt la réunion terminée...

Et puis j'ai acheté un très beau plume, un de ces trucs que j'ai dénigré comme signe extérieur de richesse, un des ces trucs que je en voulais pas que l'on m'offre par peur de le perdre, de la machouiller et de le réduire en miettes sous l'action de mes machoires comme je l'ai toujours fait avec tous mes outils scolaires depuis qu'il m'a fallu en faire usage, il y a plus de 30ans...

Et depuis que je l'ai, ô miracle, non seulement je ne l'ai pas perdu, non seulement je ne l'ai pas écrabouillé me contenant de le saisir sensuellement entre mes lèvres en faisant bien attention aux dents, mais en plus, j'ai retrouvé le souffle, je prends des notes en réunion et l'envie d'écrire est revenue: il suffitq ue je la couche d'abord sur le papier  ...
Il faut dire que c'est un vrai plaisir. Sentir à la fois l'idée qui  nait dans ton cerveau puis atteint ton poignet, le voir s'agiter, sentir à la fois la plume glisser sur le papier et celui ci résister, accrocher avant de s'abandonner vaincu par  la puissance des mots. Et aussitôt relire ce que cet outil magique a réussi à saisir de votre pensée pour lui donner réalité, lire en qqe sorte en soi; un vrai miracle, une énorme sensation physique qui fait des mots écrits comme une prolongation naturelle physique de son cerveau...


Et tant pis pour les signes extérieurs de richesse!

mercredi 3 février 2010

Ghosts

Je le supporte plus!
faut dire que depuis que j'ai réintégré mon appart, il y a 8 mois, je ne l'ai pas réaménagé, persuadé que je n'étais là que pour quelques mois ou que mon pote (celui de beaux, beaux et cons à la fois ) et moi allions prendre une colloc ensemble. Je n'ai donc pas sorti mes affaires, pas vidé mes cartons, pas ramené mes meubles, pas refait la peinture, pas rebouché les trous dans l'enduit. Je vis donc entouré uniqt par qqs cartons et mon mobilier se limite  à 2 chaises de comptoir, une table de bar dans la cuisine et un lit.
Suffisant mais "qqe peu depouillé" comme disent les potes venus m'aider à vider  la cave. Et comme je pensais ne rester que qqs semaines, je n'ai pas repris de fournisseur Internet et je squatte le wifi d'un voisin qui n'a pas protégé son accès. Au début je trouvais ça amusant mais en fait je ne capte bien que qd je suis collé à la fenêtre de la cuisine. Résultat, qd je suis chez moi, je ne bouge plus: assis sur ma chaise de comptoir dans ma cuisine, c'est là que je mange, bois, surfe, travaille, blogge, fantasme et y en a même qui voudraient que ce soit là que je baise!
Mon espace de vie se limite donc à 2m² + les 4m² de mon lit où je ne suis qu'en position allongée...
Alors là, j'en peux plus! Et comme le mois de janvier n'incite pas à sortir, sauf à se réfugier dans un bar, je pète un plomb.
                    Mais comment faire? Comment le réaménager? Pas envie de le réaménager comme avant, ce serait trop une sensation d'immobilisme voire même de régression... Et l'emménager autrement, ce serait aussi forcément rayer, égratigner qqs fantomes qui trainent... Rien que pour la chambre, j'ai bien essayer de tourner le lit dans différentes positions, dans différents sens, de le mettre dans tous les emplacements possibles mais... tous appellent un fantôme!
Eh oui, forcément, en 12 ans, il y en a des fantômes qui trainent.

Me reste plus qu'à déménager... Mais pour ça faudrait avoir de l'énergie, un vrai projet de vie, une envie, un nouveau fantôme mais celui là serait personnifié et surtout en chair et en os...


Vivement que je m'en aille retrouver mes camps de bédouin, qqe part là bas, dans les dunes, sous 40°, et tant pis s'il y a qqs relents de souffre, de cette odeur des puits envahissante et enivrante, ca chassera les fantômes...

mardi 2 février 2010

Interrogation

Quand on a tout fait pour éviter la vie de couple et le "métro boulot dodo", peut on pour autant considérer qu'on a réussi sa vie qd on passe ses soirées à picoler, à trainer sur les blog ou à à mettre des c...sur FB?


Vite, un avion....

comment marchent les moteurs de recherche

Je savais bien qu'avec des sujets comme "sodomie" ou "petite culotte" mes stats augmenteraient ...
mais là où je comprends rien, c que depuis samedi, j'ai bcp de visites à cette page ci. Et tout ça pour quoi? Parce que à la requête " confirmation d'un enfant ", j apparais en 2ème position chez Google! Vous avouerez que pour ceux qui cherchent des renseignements sur la communion, lire un truc qui parle de "bon coup" au bout d'une demie ligne, ça doit faire un choc!