mais c qui cet enfant gaté

certains me décrivent comme "branleur", d'autres comme "sensible derrière la carapace". En tous cas, ici, s'exprimera un petit bout de moi: celui des souffrances, des fantasmes et des envies

lundi 31 mai 2010

Samedi au Sex Shop

Il a eu du mal à la convaincre de rentrer dans ce Sex Shop proche de l'Avenue Alsace Lorraine mais pourtant en ce samedi après midi elle a fini par accepter...
Oh ce n est pas qu'elle n y soit jamais venue mais 1)un samedi après midi c trop voyant qd on a un métier public et exposé dans une petite ville de province et 2)ça elle n'avait pas envie de lui raconter!
M'enfin, peu importe, les voilà tous les deux dans ce magasin, un peu vulgaire il faut bien le dire! Mais après tout ce n'est pas grave, au contraire!
C'est bien une certaine vulgarité, loin de tout érotisme brulant et raffiné qu'ils sont venus chercher ici. Objectif, une culotte fendue ou plutôt une culotte trouée!
Comme toujours qd elle est avec lui, elle ne porte rien sous sa jupe et elle profite ainsi d'un peu d'air sous la chaleur étouffante de cette ville-cuvette. D'ailleurs la chaleur augmente encore d'un cran dès qu'ils poussent les lourds rideaux: elle ne peut pas s'en empêcher: la vue de ces beaux godes dans les vitrines la font mouiller terriblement (même si ce qui la fait le plus mouiller depuis 2 jours, c qu'il soit là à coté d'elle et qu'il passe son temps à lui chuchoter des mots torrides à l'oreille)
Ils examinent qqs modèles mais très vite son choix à lui se porte sur ce modèle transparent rouge orange criard. Vraiment pas raffinée mais ce soir il veut en faire son objet, sa petite salope, alors ça ira très bien!
Elle ne dit pas non, d'ailleurs elle veut surtout que ça aille vite, très vite, elle ne se sent pas bien dans cet endroit. Alors, qu'il choisisse et qu'on s'en aille! Et qu'on retourne sous la couette. Mais non le voilà pris d'une nouvelle lubie: il veut qu'elle l'essaye ici! Elle proteste!
Mais qd elle l'entend demander au patron, un chinois muet comme une carpe mais au regard vicieux, si elle peut essayer pour qu'il donne son avis, elle sait qu'elle ne pourra pas résister...

Alors elle soulève un peu la jupe, passe une jambe après l'autre, l'ajuste sans la montrer et sent déjà le regard égrillard du chinois qd il comprend qu'elle n'a pas eu besoin de quitter quoi que ce soit puisqu'elle n'avait rien.
"ca me va nickel, dit elle toute fière en l ajustant (et en sentant sous ses doigts son entrecuisse encore plus trempée que tout à l heure. Elle a l impression que ça coule long de ses cuisses...) Mais son homme insiste: il veut voir! Elle soulève doucement la jupe....Mais il veut plus!
Il la fait se tourner complètement,se pencher en avant et remonter le cul! Qd elle écarte les cuisses, le spectacle est fascinant: deux belles cuisses musclées et galbées de sportive, et au milieu se détache un énorme fruit brillant luisant rouge vermillon au milieu d'un ensemble rouge orange qui fait encore plus ressortir le fruit en en écartant les pétales. Divin!
Il meut d'envie de s'agenouiller et de lécher , de mordre à pleine dent, de la faire jouir. Mais il a vu que le patron lui aussi voudrait voir. Et malgré la honte qu'elle ressent, il lui demande de tourner sur elle même et d'offrir ses fesses à la glace qui se trouve dans ce semblant de cabine d'essayage où le patron les a rejoint. Elle hésite...puis finalement se prête au jeu car un soudaine envie d'exhibition la prend elle aussi.
Puisque cela les excite tous ces salauds, elle va jouer avec eux. Elle se tourne et se penche alors encore un peu plus, se cambre, sent les deux parts de la culotte s'écarter encore un peu plus, enserrer ses grades lèvres. Là elle en est sûre: ce minuscule bout de tissu doit tout cacher sauf le centre de son sexe gonflé de désir et de mouille.
Elle en peut tellement plus que qd elle lève la tête et voit les yeux exorbités de son homme en train de mater son cul dans la glace et dire au vendeur "il est beau hein, il est beau", à son tour elle est prise de folie, déboutonne le jean en un tour de main et avale d'un coup le sexe de son homme.
"Mon Dieu que c bon" hurle t il pendant qu'elle soupire un "enfin!". Quant au vendeur, il n'en peut plus et voir un sexe offert alors que les 2 autres sont bien partis pour s'amuser le rend dingue. Il tire un peu plus le rideau de la cabine d'essayage, se débraguette et commence à se masturber, profitant à plein du spectacle .
Mais alors qu'il sent qu'il va venir, il glisse un regard interrogateur vers ce brun qui se fait sucer et reçoit en retour et contre toute attente un signe d'approbation. Il n'hésite plus, enfile une capote et s'enfonce avec vigueur vers ce sexe qui le nargue depuis tout à l'heure. "C'est doux, c est chaud, ça vibre", voilà ce qu'il se dit en visitant ce sexe accueillant. Mais c aussi ce que ce dit le jeune homme brun en pensant à la bouche qui le pompe...
Et c aussi ce que se dit la respectée donzelle en pensant d'une part à ce membre qu'elle suce depuis tout à l'heure et aussi à qu'elle ressent dans son ventre. D'ailleurs d'où sort il? le vendeur? il n aurait pas oser! un Gode? Bien trop chaud? Vraiment elle ne sait pas...mais après tout elle s'en fout! D'ailleurs ce qu'elle veut c jouir là, tout de suite, maintenant!
Ce qui arrive, assez vite d'ailleurs, sous les jets de foutre de son amant régulier qui l'asperge enfin de semence (des mois qu'elle l'attendait cette sensation de sperme dans la bouche et sur la figure)...

Elle expulse alors très vite le vendeur (tant pis pour lui après tout), paye cette culotte et, sortant à vive allure du magasin, assène au beau brun qui l'a emmené là et qui semble pourtant épuisé: "viens vite, courons donc sous la couette allons donc l'étrenner sérieusement cette culotte"

et dire qu'elle avait hésité...

dimanche 30 mai 2010

Marre d'être celibataire!

...de rentrer bourrer ce soir
... d'avoir rien fait de mon WE
... d'avoir pour seule perspective des missions avec des vieux mal rasés à l'autre bout du monde
... de pas recevoir un coup de fil sur mon tel
...
...
...
d"etre une vieux con déjà à meme pas 40 ans... ça va etre long!

samedi 29 mai 2010

Nomade

(photo non contractuelle)


Liberté...

Se lever chaque matin sans se demander où on va dormir mais sans le savoir non plus. Juste l'intégrer parmi les choses à faire, comme aller faire ses courses ou trouver qqe chose à manger. Bien sûr, avoir un endroit quelque part dans le monde, un chez soi, un refuge, un lieu auquel on peut penser, un lieu où l'on sait que l'on peut aller en cas de cas, mais c'est tout  ...

Avoir un lieu aussi (pas forcément le même d'ailleurs) duquel on puisse se réclamer; non pas qu'être d'ici ou d'ailleurs  nous préserve de quoi que ce soit ("con d'ici ou con d'ailleurs, qd on est con on est con" ) mais simplement, comme un identité, pour dire un peu qui on est, parce que notre Histoire, celle des lieux où l'on a vécu, où on a été éduqué, c'est aussi un peu de nous (je serai toujours un paysan huguenot cévenol).

Mais au quotidien! Être libre, libre, libre. Pas embarrassé par cette maison à entretenir, pas enchaîné par cette déco que l'on fait une fois et qu'on ne change plus pendant 30 ans, par ces cartons à faire, déplacer, replacer, par ces déménagements qui deviennent si difficiles qu'on est prêt à toutes les compromissions pour les éviter...

                 Mais au contraire, découvrir tous les jours un nouveau monde, de nouveaux gens, vivre de nouvelles aventures, n'être retenu que par les sentiments et attaché aux les souvenirs. Savoir que chaque instant est unique et le vivre comme tel. Avoir toujours sur soi le minimum et se rendre compte que ce n'est pas grand chose. Se sentir libre, léger...

Tout petit, mes parents m'avaient expliqué (nous n'étions pas encore trop loin de 68 et les road movies étaient à la mode...) que ces gens que 'on voyait dans la rue n'étaient pas des clochards (le mot SDF n existait pas encore) mais des vagabonds, que certains ne voulaient pas de maison et que même si la plupart étaient malheureux certains avaient aussi fait ce choix là...Innocent, je les enviais...

Puis, devant les gitans sédentarisés du village, je ne comprenais pas qu'ils ne reprennent pas les caravanes et la route. Et ceux dont je ne voyais les enfants que qqe jours à l'école communale me fascinaient, lors de leurs passages furtifs.

Et comme nos vacances étaient toujours caravanesques et itinérantes à travers la France et l'Europe, le "voyage", l'itinérance, le nomadisme sont vite devenus pour moi le "rêve". Ce "que je voualis faire qd je serai grand?" "Gens du Voyage! Romanichel"

Alors quand j'ai grandi, je me suis réinventé une histoire: puisque certains de mes aïeux étaient d'Arles ou d'Albaron, j'avais du sang gitan. Et puisque mon look, ma voix, mon accent, s'y prêtaient, c devenu l'image que j'ai essayé d'exporter: le "gitan"! Pseudo, musique, légende sur moi même, tout y est passé...

Et puis j'ai arrêté de me mentir: même si les maisons je les préfère qd elles changent tous les 6 mois, je ne suis pas un gitan!

Reste qu'au bout de qqs mois au Yemen on m'appelait le "bédouin blanc" et qu'aujourd'hui, planté à Paris depuis un an (malgré qqs courtes missions), je crie, je hurle, j'appelle: EMMENEZ MOI!

mercredi 26 mai 2010

j'ai oublié son prénom...

La voir arriver depuis le bout du quai, esquisser un sourire mais le retenir sans savoir si je l'ai vue, croiser son regard et le voir briller de milles éclats, apprécier son sourire qui s'abandonne enfin, la voir s'approcher encore, laisser tomber son sac, se suspendre à mon cou et m'embrasser tendrement de doux baisers dans le cou. La serrer à l'en faire étouffer. Voir ses lèvres se détacher et se poser sur les miennes. N'être plus qu'un, n'être plus que ces lèvres unies, étrangers au monde qui nous entoure, loin de cette gare, sourds au monde extérieure. Sentir encore ses douces lèvres me caresser, les miennes s'entrouvrir, sentir sa langue pointer contre la mienne, se poser langue contre langue, doucement, tendrement, suavement, se suçoter un petit peu du bout de la langue.
Se décoller, s'éloigner de quelques cm, prendre son sac, faire qqs mètres, marcher, enlacés et l'entendre dire, seuls au monde, dans cette gare bondée, "je t'aime, tu sais". Sourire, heureux et continuer à avancer, béats...
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J'ai aussi oublié son visage...

dimanche 16 mai 2010

C'etait bien...

je vous ai pas raconté mais...fin Avril, je suis enfin reparti dans le désert! Oh, pas longtemps! Une grosse semaine tout juste... Mais tout y était: le désert, les dunes, la mer, les copains, le boulot (qui donnait une vraie raison d'être là), le soleil, les nuits à la belle étoile et les 4x4 puissants et utiles (pas des bagnoles de ville)!



Oui, vraiment, c'était bien!

vendredi 14 mai 2010

Ecrire...

C est le billet cette chère Effrontée, , qui m'y a fait penser mais ce blog m'aura donné de plus en plus envie d'écrire.... ailleurs...autrement. Je prends, à nouveau, de plus en plus un vrai plaisir à écrire, à chercher mes mots. Au départ, c'était pour publier ici mais plus ça va, plus le format du blog ne me convient pas. J'ai envie d'écrire des histoires longues avec, peut être, parfois, des épisodes, etc... Et de plus en plus envie de ne mettre sur ce blog que des billets d'humeur très très courts un peu à l'image de ce que fait Sophie (mais je n'ai pas son talent pour illustrer, à mon tour, mes propos). On verra bien...Mais, plume en main, je passe de plus en plus de temps à gratter des pages...et ça me fait du bien!

mercredi 12 mai 2010

envies...


Envie de baiser toute la journée... et puis là, en trainant de blog en blog, je suis tombé sur cette photo, chez psganarel (alias les humeurs du valet),


et alors, soudain... , ça m''est tombé dessus comme un coup de massue: j'ai eu envie de faire l'Amour...


Allez donc comprendre qqe chose à la psychologie masculine!

lundi 10 mai 2010

Blog et pudeur

Le billet "Mamans" que j'ai écrit il y a qqs jours, ne concernait pas que moi mais aussi ces filles que j'ai aimées, que, pour le moins, je respecte toujours; ces  "Mamans" qui n'ont pas forcément envie que leur vie, aussi passée soit elle, s'étale sur la blogosphère... Alors, même si leurs noms n'étaient pas cités, j'ai retiré ce billet et les prie toutes les 3 de bien vouloir m'excuser de cet mise en lumière qu'elles ne souhaitaient sans doute pas.
Quant à nos éventuelles connaissances communes qui auraient reconnues l'une ou l'autre de ces 3 personnes, je  leur serais vraiment reconnaissant de ne pas faire part de ce qui était écrit dans ce billet.
Après tout, tout ceci ne regarde qu'elles et moi...
Merci