mais c qui cet enfant gaté

certains me décrivent comme "branleur", d'autres comme "sensible derrière la carapace". En tous cas, ici, s'exprimera un petit bout de moi: celui des souffrances, des fantasmes et des envies

samedi 6 février 2010

Le souffle de la Montagne Pelé

Depuis qqs temps,j'avais un peu de mal à réécrire à nouveau que ce soit sur mon blog, par mél ou au boulot pour les qqs docs que j'ai à rédiger. Bref, mon clavier m'insupporte! Quant à prendre des notes manuscrites, même a boulot ct une cata: jamais un stylo à portée ou alors il marche pas! Et qd je finis par noter qqs bribes, c est toujours sur un PQ que je perds aussitôt la réunion terminée...

Et puis j'ai acheté un très beau plume, un de ces trucs que j'ai dénigré comme signe extérieur de richesse, un des ces trucs que je en voulais pas que l'on m'offre par peur de le perdre, de la machouiller et de le réduire en miettes sous l'action de mes machoires comme je l'ai toujours fait avec tous mes outils scolaires depuis qu'il m'a fallu en faire usage, il y a plus de 30ans...

Et depuis que je l'ai, ô miracle, non seulement je ne l'ai pas perdu, non seulement je ne l'ai pas écrabouillé me contenant de le saisir sensuellement entre mes lèvres en faisant bien attention aux dents, mais en plus, j'ai retrouvé le souffle, je prends des notes en réunion et l'envie d'écrire est revenue: il suffitq ue je la couche d'abord sur le papier  ...
Il faut dire que c'est un vrai plaisir. Sentir à la fois l'idée qui  nait dans ton cerveau puis atteint ton poignet, le voir s'agiter, sentir à la fois la plume glisser sur le papier et celui ci résister, accrocher avant de s'abandonner vaincu par  la puissance des mots. Et aussitôt relire ce que cet outil magique a réussi à saisir de votre pensée pour lui donner réalité, lire en qqe sorte en soi; un vrai miracle, une énorme sensation physique qui fait des mots écrits comme une prolongation naturelle physique de son cerveau...


Et tant pis pour les signes extérieurs de richesse!

1 commentaire:

Guillaume et Sophie a dit…

Coucher ses mots sur papier avec un stylo à encre, conditions idéales pour se laisser aller à des rêveries... Coquinement vôtre, Guillaume et Sophie.