mais c qui cet enfant gaté

certains me décrivent comme "branleur", d'autres comme "sensible derrière la carapace". En tous cas, ici, s'exprimera un petit bout de moi: celui des souffrances, des fantasmes et des envies

samedi 7 novembre 2009

que la Terre est belle...et si variée

Ce matin, j'ai fait un vol Dubaï Nairobi...et j'étais à coté du hublot. Et honnêtement j'ai trouvé ça féerique. D abord Dubaï puis surtout Abu Dhabi. Bien sûr il y a le coté building au milieu du désert, mais ce qui m'a le plus marqué c le coté Venise... Car Abu Dhabi est sur ile de sable au milieu d'une lagune et du coup il se dégage une véritable impression de fragilité. Du sable d'un coté, la mer de l'autre, au milieu un dédale d'iles de sables dont tu te demandes si elles flottent ou pas, des chenaux turquoises, des canaux qui coupent les iles et donnent encore plus une impression de fragilité et là au milieu, les buildings d Abu Dhabi dont tu te demandes vraiment s'ils ont des fondations. Abu Dhabi dans le sillage de Venise et Amsterdam, je ne l'avais jamais conçu comme ça mais aujourd'hui c ça que j ai vu.
Et puis le Rub Al Khali, le Quart Vide, fidèle à son nom: du sable du sable du sable pendant quasiment 2 heures. Des cordons de dunes toujours aussi belles et angoissantes.
Puis la première route, annonciatrice du Yemen. Encore un peu de sable et soudain les premiers rochers apparaissent, surgis d'on ne sait trop où mais remplissant tout à coup tout l'espace, noirs puis ocres mais toujours déchiquetés. Et des maisons se distinguent, très nombreuses, regroupées en villages escarpés: ce sont donc bien là haut, dans ces montagnes, dans ces vallées profondes et ces sommets inaccessibles que l'homme arabe, à l'exception de qqs bédouins du désert, s'est installé de façon durable. Un petit survol d'Aden et de ses plages, pleines de souvenirs pour moi, et ça y est c l'océan indien.
Mais cela ne dure pas, et qqs pages de lectures plus loin, nous voilà déjà à Djibouti si semblable à Aden -sa soeur jumelle en "Rimbauderie": écrasée par le soleil et la chaleur. Des cailloux, noirs, et des sables, dorés, autour d'une mer dont on se demande si elle est vraiment rafraichissante.
Et puis très vite s'enchainent la Somalie et l'Ethiopie. L'Afrique est là, avec ses terres rouges. Ce coup ci on a changé de monde, ça y est. L'aridité s'estompe (même si ce n'est pas la forêt tropicale non plus), les arbres apparaissent, des terres dont on pressent qu'elles doivent faire des pâturages riches les bonnes années sont occupées par des vaches.
Enfin, les plateaux kényans: des fermes éparses sur cette terre rouge et verte: on est bien loin des villages resserrés des montagnes escarpées du Yemen ou des buildings d'Abu Dhbai... Encore qqs minutes à survoler les girafes du Nairobi National Park et ça y est, on atterrit...
Mais quelle était belle la Terre cet après midi, vue de 10 000m au dessus du sol...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dubai..une belle surprise pour moi. je m'attendais à une ville superficielle...elle est bien plus que cela.
Vous évoquez ( avec poésie ) des paysages qui me sont chers, même si les pays que j'ai traversés étaient différents.
Et oui..la terre est belle, surtout lorsque l'on sait regarder.
V.